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PPDA placé en garde à vue dans une enquête pour escroquerie

    Patrick Poivre  d’Arvor a été placé en garde à vue mercredi par les policiers enquêtant sur  l’affaire Aristophil, une escroquerie présumée d’épargnants. Il a été laissé libre à l’issue de son audition, selon une source citée par l’AFP qui confirmait une information de l’hebdomadaire Closer. Le journaliste et écrivain a précisé jeudi matin ne s’être « jamais retrouvé au 36 quai des Orfèvres », comme cela a été annoncé. « J’avais écrit à la juge à la suite d’un article  fallacieux de L’Express. J’ai pu m’expliquer hier matin devant les enquêteurs notamment sur le prêt qui m’avait été consenti à titre personnel par Gérard Lhéritier », a-t-il déclaré à TV Mag.

     

    Les enquêteurs se demandent si PPDA n’a pas été utilisé par le patron de la  société Aristophil, Gérard Lhéritier, pour attirer les épargnants. Dans cette enquête, Gérard Lhéritier, qui proposait de placer son épargne  dans des parts de manuscrits, a été mis en examen comme plusieurs autres  personnes, dont sa fille, un expert-libraire et un expert-comptable.    

    Un système à la Madoff

    Pour les enquêteurs, il pourrait s’agir d’une cavalerie, un système  pyramidal de type Ponzi (rendu célèbre par l’affaire Madoff), où les apports  des nouveaux épargnants servaient à payer les intérêts promis à 8 ou 9% par an.    

    Les intérêts devaient théoriquement être assurés par la croissance de ce  marché qui était annoncé en pleine expansion. Les épargnants achetaient des parts de manuscrits, souvent en indivision,  comme le testament politique de Louis XVI, les écrits du général de Gaulle, des  manuscrits du marquis de Sade ou d’André Breton… Les policiers avaient comptabilisé quelque 18.000 souscripteurs ayant conclu des contrats pour un montant de 850 millions d’euros, selon une source judiciaire. Une source proche du dossier a quant à elle évoqué 900 millions d’euros. La cour d’appel de Paris a examiné mardi une demande de levée de saisies pénales de biens immobiliers, de comptes bancaires et d’assurances vie, pour un total de 110 millions d’euros. Ces saisies ont pour objet de couvrir l’éventuel préjudice des épargnants si le système devait être reconnu frauduleux par la justice.

    Source Article from http://lci.tf1.fr/people/ppda-place-en-garde-a-vue-dans-une-enquete-pour-escroquerie-8688401.html
    source : MYTF1News – People

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