Dans son nouvel album, que ses fans découvriront en intégralité début mai, Michel Polnareff a écrit une chanson, L’Homme en rouge, sur la solitude de son enfance. Il évoque notamment l’absence d’un père aimant mais surtout trop autoritaire. Dans son autobiographie Spèrme, disponible dans les librairies le 24 mars, l’interprète de La Poupée qui fait non raconte en détails ses souvenirs d’enfance et l’angoisse qui était la sienne quand il devait rentrer chez lui après l’école. « J’avais la trouille », admet-il dans l’hebdomadaire Paris Match.
« La police est souvent venue à la maison, tellement je hurlais de douleur. Mon père me frappait notamment avec sa ceinture. Et si possible du côté de la boucle. Avec les lois actuelles, qui sont très bien fondées, il aurait fini en prison et ne m’aurait pas gâché tout mon enfance », poursuit Michel Polnareff, très amer. Pendant trois ans, il n’a pas adressé la parole à ce père autoritaire, qu’il décrit comme « radin » et « traumatisé par la guerre. »
C’est peut-être pour rattraper ces longs moments de solitude que la star française de 71 ans rêve de devenir immortel un jour : « La vérité, c’est que j’ai envie de vivre le plus longtemps possible. Les sciences actuelles vont permettre d’aller vers l’homme immortel. J’espère tenir jusqu’à ce qu’on y parvienne. » Si les scientifiques y parviennent avant sa mort, Michel Polnareff pourra se permettre d’attendre encore 26 ans avant de sortir un nouvel album.
VIDEO. « L’homme en rouge », le nouveau titre de Polnareff arrive sur les réseaux :
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