Une décalration tenue alors que le tribunal se penchait sur un passage de la biographie de Johnny qu’elle attaque, dans lequel le chanteur affirme qu’elle « débarquait chaque nuit pour jouer avec le feu que j’étais (…) Elle est venue une nuit et m’a dit : ça y est tu sais, j’ai 18 ans, épouse-moi. Au lieu de lui mettre une claque et de l’envoyer dans sa chambre, j’ai laissé faire et je me suis fait prendre au piège ».
« Madame Adeline Blondieau est coutumière de propos malveillants »
La réponse de Johnny Hallyday n’a pas tardé. C’est par le biais de son avocat et conseil, Maître Ardavan Amir-Aslani, que la star réplique niant « vigoureusement les allégations sans fondement prononcées » à son encontre. « Madame Adeline Blondieau est coutumière de propos malveillants et répétitifs prononcés à l’encontre de mon client qui ne commentera pas ses nouvelles déclarations calomnieuses et grossières » peut-on lire dans le communiqué de l’avocat de Johnny Hallyday. Ce dernier « se réserve le droit de prendre les mesures propres à la sauvegarde de ses droits au regard des propos tenus par Madame Adeline Blondieau lors de cette audience ainsi que de toute reprise de ces derniers par voie de presse ». Il est précisé qu’aucun autre commentaire ne sera fait sur ce sujet.
Pas d’accusation, une réponse
Mercredi matin, l’avocat d’Adeline Blondieau, qui n’est autre que son frère, Alexandre, affirmait sur Europe 1, qu’il ne s’agissait pas « d’accusations » mais « de réponse au questionnement du tribunal correctionnel ». « Il fallait qu’Adeline s’explique sur ces propos, a précisé Alexandre Blondieau. C’était en 1986. Elle avait 14 puis 15 ans. Et effectivement, il y avait des rapports de cette nature. Elle a simplement dit la vérité. Elle n’a pas porté d’accusations. » Pourquoi n’en n’avoir pas parlé avant ? « C’était compliqué pour l’adolescente » qu’était, à l’époque, Adeline Blondieau, estime Alexandre Blondieau qui invoque une question de « pudeur ».
« Un secret qui nous liait aussi »
Elle l’a décrit comme infidèle, mais aussi « alcoolique et violent ». « Il a abusé de moi. On n’en a jamais parlé lui et moi », a-t-elle poursuivi, il s’agissait « d’un secret très violent, mais qui nous liait aussi d’une certaine façon ».
Elle a ajouté avoir fait dix ans d’analyse. « Aujourd’hui je vais bien », a-t-elle expliqué, regrettant l’absence de Johnny Hallyday à l’audience.
« Nous ne pourrons jamais savoir qui dit la vérité »
Dans sa plaidoirie, l’avocat de la Johnny Hallyday, Me Arnaud Albou, a estimé que « nous ne pourrons jamais savoir qui dit la vérité », soulignant qu’Adeline Blondieau n’a jamais déposé plainte pour ces faits, qu’elle n’avait jamais évoqués jusqu’alors.
Les faits dénoncés ne peuvent a priori pas donner lieu à des poursuites, en raison du délai de prescription. Et les propos d’Adeline Blondieau ne peuvent pas faire l’objet d’éventuelles poursuites en diffamation de la part du chanteur car ils ont été tenus en audience devant le tribunal.
Adeline Blondieau attaque le chanteur en diffamation
La comédienne de la série Sous le soleil a lancé cette révélation devant le tribunal qui examinait sa plainte en diffamation contre Johnny Hallyday et l’écrivain Amanda Sthers, co-auteurs du livre « Dans mes yeux », paru en février 2013, et les éditions Plon.
Ils doivent répondre de trois passages de l’ouvrage. Mme Blondieau, mariée à Johnny Hallyday en 1990 puis en 1994 après une séparation, y est décrite comme infidèle et « hystérique », ayant exercé un chantage pour que Johnny lui cède l’appartement qu’il avait acheté pour eux deux.
Alexandre Blondieau s’en est pris à l' »acharnement » de Johnny Hallyday contre elle. Il a demandé 15.000 euros de dommages et intérêts.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 3 novembre.
A LIRE >>Diffamation : Adeline Blondieau obtient un procès contre Johnny Hallyday
Source Article from http://lci.tf1.fr/people/johnny-hallyday-accuse-de-viol-par-adeline-blondieau-des-allegations-8661066.html
source : MYTF1News – People