Dimanche, Johnny Hallyday est allé déposer une bougie à la place de la Bourse de Bruxelles en hommage aux victimes des attentats terroristes de mardi dernier. La veille, lors du premier de ses deux concerts dans la capitale belge, il a salué leur mémoire avant de conclure son show en entonnant la chanson, Quand on a que l’amour de Jacques Brel.
Son week-end belge l’a replongé dans ses racines, lui qui est né d’un père belge et d’une mère française. Il n’a partagé que de « mauvais souvenirs » avec celui qui n’a pas voulu remplir son rôle de chef de famille comme Johnny Hallyday le souligne dans le dernier numéro de l’hebdomadaire, Paris Match : « C’est encore quelque chose de très douloureux. Mon père m’a abandonné alors que je n’avais que 7-8 mois. Ma mère a tenu à ce qu’il me reconnaisse deux ans plus tard, car elle ne voulait pas qu’on pense que j’étais un fils de boche. »
Le rockeur de 72 ans n’a pas oublié les coups de Trafalgar commis par son père quand il a organisé de fausses retrouvailles avec un photographe pendant son service militaire. Il se souvient aussi comme si c’était hier des mots vexants de Léon Smet lors d’une interview télévisée. « Il mène sa vie, il a brillamment réussi, je lui souhaite tout le bonheur, mais à part ça je m’en fous ! », avait-il dit face à la caméra. « Ça me fait encore du mal, mais on ne peut pas échapper à ses racines », reconnaît Johnny Hallyday.
C’est pour cette raison que le mari de Laeticia ne veut pas répéter le même schéma avec leurs deux filles, Jade et Joy : « Honnêtement, j’essaie d’être avec mes filles tout l’inverse de ce qu’il a été avec moi. Fin du chapitre. »
VIDEO. Johnny Hallyday à Bruxelles : un concert sous le signe de l’émotion
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