« J’ai compris le sens du mot fraternité »
Les musiciens, qui ont réussi à fuir la salle de concerts, ont pu se rendre ensuite à un commissariat grâce à un garçon qui les a reconnus et leur a payé un taxi. « Je suis admiratif de la police française, surtout ceux du Quai des Orfèvres, où nous avons été transférés. Les types avaient des posters de rock sur les murs. On parlait le même langage », confie le chanteur. C’est entourés de « jeunes aussi choqués qu’eux » que James Hughes et Eden Galindo ont passé une partie de la nuit au 36 Quai des Orfèvres. « Personne ne pensait à soi, tout le monde parlait de Paris, de la résistance à la barbarie. Sortir de l’horreur pour tomber sur le meilleur de l’humanité, ça m’a fait un bien fou. C’est là que j’ai compris le sens du mot fraternité si cher à la France », raconte Jesse Hughes.
VIDEO. Bataclan : le témoignage des Eagles of Death Metal :
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