L’annonce a fait l’effet d’une bombe au sein du monde du tennis. Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’elle annonce sa retraite, Maria Sharapova a créé la surprise en révélant qu’elle avait été contrôlée positive à un produit dopant lors de l’Open d’Australie. La star des courts de tennis qui détient cinq titres du Grand Chelem pourrait bien voir son empire s’effondrer. Au-delà même de sa carrière de tenniswoman, c’est bien tout le business qu’elle a su faire fructifier qui est désormais menacé (son sponsor Nike n’a d’ailleurs pas tardé à la lâcher). Parce que Maria Sharapova n’est pas seulement la sportive la mieux payée au monde, elle est devenue au fil de sa carrière une véritable icône de la mode et une femme d’affaires accomplie.
Icône de la modeAvec ses longues jambes et sa plastique parfaite, la belle poupée russe a très vite su comment tirer avantage de ses atouts. Beaucoup d’observateurs le lui ont souvent reproché, mais la jolie blonde de 28 ans s’est souvent retrouvée à la Une de magazines people, délaissant parfois sa carrière. Celle qu’on surnomme la « Tsarine » est une véritable fashionista. Toujours stylée sur les courts avec des tenues féminines, colorées et toujours prés du corps, elle l’est également en dehors des terrains de tennis. Les looks de la championne sont souvent décortiqués à la loupe dans les magazines people ou de mode. Toujours à la pointe de la tendance, la jeune femme fréquente beaucoup les défilés. En octobre dernier, elle était même assise à côté d’Anna Wintour, la redoutable rédactrice en chef du Vogue américain, pour le défilé Chanel durant la Fashion Week à Paris.
Une véritable femme d’affairesVéritable businesswoman, Maria Sharapova a su faire fructifier son image glamour. Selon le magazine Forbes, elle serait pour la onzième année consécutive la sportive la mieux payée au monde. En 2015, elle aurait gagné 29,2 millions de dollars, devançant ainsi Serena Williams. Mais ses exploits sportifs ne lui ont rapporté que 7 millions. Le reste de ce joli pactole, elle le doit à ses nombreux contrats publicitaires. Egérie de la marque Nike, elle a signé de nombreux autres contrats plus que juteux avec notamment Samsung, la marque de montres Tag Heuer, mais aussi Porsche ou encore Evian. En 2012, elle a même lancé sa propre marque de sucreries baptisée Sugarpova.
La fin d’un empire ? Son image écornée par cette affaire de dopage, Maria Sharapova pourrait bien dire adieu à cette importante manne financière. La Marque Nike a d’ailleurs déjà fait savoir qu’elle suspendait, le temps de l’enquête, le contrat qui la liait à la championne actuellement n°7 mondiale. Et après l’équipementier sportif, c’est au tour de Tag Heuer et de Porsche de prendre leurs distances avec leur ambassadrice. Alors que la jeune femme risque de perdre ses titres, il se peut que d’autres marques décident également de lâcher la tenniswoman.
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source : MYTF1News – People