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Koh-Lanta Thaïlande – Huw : "Je le vis un peu comme une trahison"

    Neuf jours et puis s’en va. Huw avait été nommé leader par le reste de sa tribu. Les jaunes. Mais malgré tout, l’entrepreneur a été victime de la dure loi de Koh-Lanta : personne n’est à l’abri d’une élimination. Suite à une alliance, les filles et Pascal ont fait sortir le leader. Lui, qui avait passé sa journée à remonter le moral de ce dernier, prend cette élimination comme une trahison. Comment avez-vous vécu cette élimination inattendue ?

    Pas très bien, sur le moment. Quand on voit son nom sur les pancartes, on sait que ça va arriver, mais pas aussi vite dans l’aventure. Ça fait un peu mal, on se pose pas mal de questions, je le vis un peu comme une trahison. Mais avec le recul, je me dis que ce n’est qu’un jeu, ils ont joué leur jeu, ils ont fait ce qu’il fallait faire, c’est peut-être moi qui ne me suis pas assez méfié. C’est la compétition, c’est comme ça.

    Vous comprennez les raisons ?

    C’était dur à digérer, mais je peux comprendre. Je voulais garder Pascal et c’est vrai que j’ai un peu ciblé Lolo parce que sur les deux conseils précédents, elle était un peu en danger. Pour moi, c’était la personne logique à faire partir, cela aurait moins compliqué à convaincre les autres de voter contre elle.

    Vous avez déclaré avoir des « faux-cul » en face de vous, vos mots n’étaient-ils pas un peu durs ?

    48 heures avant on me nomme leader des jaunes, parce que sans doute on pensait que j’avais quelque chose à apporter, donc derrière je me sens un peu trahi. C’est surtout ça qui m’a extrêmement choqué. Et puis vouloir absolument garder Pascal, et le voir qui retourne sa veste et monte une stratégie contre moi. Sur le coup, j’ai eu du mal à digérer.

    « Koh-Lanta vous fait devenir comédien », est-ce que vous êtes d’accord?

    Je ne suis pas tout à fait d’accord. C’est vrai dans la mesure où il y a des caméras partout, certains pensent qu’on devient des acteurs. Moi, mon souhait était de vraiment rester moi-même le plus possible. Les caméras sont là pour retranscrire l’aventure. Si on ne reste pas soi-même, c’est là qu’on risque de plus se mettre en danger. Et il faut aussi penser à l’après aventure, à l’image que l’on donne de soi. C’est vrai que certains ressentent peut-être l’obligation de devenir des comédiens et forcer le trait de leur personnalité.

    Six défaites d’affilés c’est dur, qu’est-ce qui manque aux jaunes pour gagner ?

    On en discutait beaucoup : la hargne. On est toujours à deux doigts de gagner et on a peur de faire le dernier pas. Quand on est épuisé, on préfère arrêter plutôt que d’essayer de pousser la machine un peu plus loin. On restait en quatrième vitesse au lieu de passer la cinquième. Les rouges ne lâchent rien. Je trouve que l’on est au même niveau mais la différence c’est que lorsqu’on fatigue eux, ils accélèrent.Trouver de la nourriture sur votre île semble compliqué, vous vous y attendiez?Je pensais vraiment qu’on allait trouver quelques éléments de base, de la noix de coco par exemple. En arrivant sur l’île, on a eu le choc de découvrir qu’il n’y avait qu’un seul cocotier avec une noix. Les seules noix qu’on a récoltées étaient celles amenées par la marée, avec quelques jours dans l’eau. La nourriture est très difficile à trouver, même si on sait à quoi ressemble du manioc. On ne se rend pas compte devant la télévision. Qu’est-ce que vous êtes recherchiez en allant à Koh-Lanta ?

    L’aventure. Le côté un peu Robinson, extrême. Je suis avide des sports d’ultra-endurance, j’aime me faire mal, j’aime la douleur dans le sport, repousser mes limites. Je voulais savoir si j’étais capable de vivre cette aventure et jusqu’où je pouvais aller. C’est pour ça que je suis un peu resté sur ma faim. Partir au bout de neuf jours… Je pensais aller plus loin.

    Quel est votre souvenir le plus marquant ?

    Ce que j’attendais le plus, c’était le débarquement. Ce moment où on sort tous du bateau et qu’on commence l’aventure. C’est le moment. On se dit : « ça y est, on est à Koh-Lanta ». Je garde ce moment au plus profond de mon cœur. Il y a aussi l’île au collier, les trois jours avec Gabriel. C’était un super moment.

    Avez-vous ramené un souvenir physique ?

    Rien du tout parce que je ne m’attendais tellement pas du tout à partir. J’avais fait mon sac avec l’optique de revenir le lendemain. Je suis un peu frustré d’ailleurs de pas avoir ramené un petit truc. Mais en même temps, je ne suis pas quelqu’un qui vit dans le passé, même si j’avais ramené quelque chose, ce serait resté dans un placard. J’ai ramené des images.

    Si on vous propose de participer de nouveau à Koh-Lanta, vous accepteriez ?

    Mon sac est déjà prêt ! Si l’occasion se représente, je saute dessus. J’ai un peu le sentiment d’avoir eu une aventure tronquée. Si on me le propose à nouveau, je repars à 200%.

    Qu’est-ce que vous feriez différemment ?

    Je penserai plus à moi. Je comprends maintenant que le côté stratégie commence dès le moment où l’on saute du bateau. Il faut faire plus attention à soi. Si je n’avais pas passé autant de temps à remotiver Pascal, en pensant à la performance de l’équipe, peut-être que quelqu’un d’autre serait parti.

    Qui voyez-vous sur les poteaux ?

    Je vois bien Gabriel. C’est un élément très fort. Calme et posé. C’est peut-être pour ça qu’on s’est si bien entendu. J’adorerai y voir Julien. En filles, soit Karima ou Wendy, ce sont les plus fortes.

    Est-ce que vous regardez l’émission ?

    Oui, bien sûr. C’est pour ça que je suis si frustré. On se fait des super soirées entre amis devant les épisodes. Et je vais continuer à regarder derrière. Pour ma femme et mes enfants, c’est une fierté de regarder l’émission.

    Source Article from http://lci.tf1.fr/people/koh-lanta-thailande-huw-je-le-vis-un-peu-comme-une-trahison-8719426.html
    source : MYTF1News – People

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