Si elle ne compte pas refaire un tour de chant dans les mois à venir, elle sera néanmoins sur la scène du Théâtre du Rond-Point à Paris, le 7 décembre pour une représentation du spectacle Gainsbourg, poète majeur, une création autour des textes des chansons du célèbre artiste, dont on célèbrera l’année prochain le 25e anniversaire de sa mort. Pour cette tout dernière lecture, après le succès rencontré notamment à l’Odéon, elle sera accompagnée de Michel Piccolli et Hervé Pierre. Selon elle, Gainsbourg, poète majeur, créé en 2014, lui a permis de surmonter la disparition de sa fille Kate Berry, le 11 décembre 2013. « Quand Kate est morte je suis restée à la maison pendant un an sans bouger, sans bouger du tout. Comme disait mon petit-fils : ‘Tu étais avec nous mais tes yeux ne voyaient rien’. Je me suis dit que ça serait bien de faire quelque chose qui me mette près des gens […] Je sais pourquoi je suis là et je m’en voudrais de ne pas être là si on peut physiquement le faire. »
Dans cet entretien diffusé mercredi matin sur RTL, Jane Birkin revient également brièvement sur les attentats qui ont secoué Paris le 13 novembre dernier. En 1987, elle se produisait au Bataclan et pour la première fois sans play-back : « J’avais 40 ans et tout semblait tellement gai et il y en a qui ont décidé que ça soit à cette endroit-là. C’est un scénario effrayant. C’est vraiment nos enfants qui étaient au Bataclan » affirme la chanteuse et comédienne.
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source : MYTF1News – People
