A l’affiche du téléfilm Meurtre à Collioure (diffusé le 3 octobre dernier sur France 2), Helena Noguerra a enfilé l’uniforme de gendarme et tenu le premier rôle, un privilège auquel elle tient, pace que trop rare. « Il y a une espèce de pénurie de rôles », a-t-elle expliqué dans une interview accordée à Buzz TV.
« C’est comme si on était retourné à une époque un peu machiste ! Souvent, nous sommes là pour servir la soupe aux garçons. Les filles ont souvent le rôle de la môme Belles-Fesses ». Sexisme et discrimination de l’âge sont souvent pointés du doigt par les actrices, qui peinent à décrocher les rôles principaux. « Les actrices n’ont pas le droit de vieillir surtout », déplore l’actrice. « A la télé, on a le droit d’être un peu plus âgée et on nous trouve intéressante. Le rôle principal de ‘Meurtres à Collioure’ est une femme, ce qui est rare. Là, c’est Stéphane Freiss qui me sert la soupe et je trouve ça plutôt plaisant ».
Dans une interview pour Le Figaro, Helena Noguerra s’est dite ravie d’avoir interprété ce rôle qui nécessitait le port d’un uniforme. « Il impose le double jeu subtil de se glisser dedans tout en lui donnant sa propre personnalité », avait-elle déclaré, avant d’évoquer le scénario du téléfilm (que vous pouvez revoir en replay) : « C’est une gendarme qui se retrouve dans le même temps aux prises avec un meurtre spectaculaire et un flic arrogant de la PJ (joué par Stéphane Freiss) envoyé de la ville pour chapeauter l’enquête. Évidemment, ça lui plaît très moyennement. Elle se sent dévalorisée et le prend de haut ».
Source Article from http://lci.tf1.fr/people/helena-noguerra-denonce-le-machisme-de-l-industrie-cinematographique-8665984.html
source : MYTF1News – People
